Suicides
finir dans un coin de feuille
Sang temporel
Jérome
Ame normale et sang putride
Espoir homogène et sans scrupule
je revois ton corps dans ton âme si fabuleuses
si humaine et si récurente dans le sens infini
Temporel espace
Espace si temporel
quand je joue avec toi
je me finit comme l'escart dans le temps avide de temps
pour le délai
de la période
je me pause
dans la saison
du moment
à cette heure
et cette date
dans les âges farouches
de l'atmosphère
de notre ère
du ciel
qui sans température
serait le siècle
et l'époque
en même temps
que le temps
je préfère disparaître
qu'agoniser
pour crever
sans en finir
sans rendre l'âme
pour s'éteindre
s'en aller
trépasser
y rester
claboter
clamecer
y claquer
sans être emporté
par l'infini expiré
et partir
sans s'affaiblir
pour s'effacer
sans s'évanouir
je préfère dépérir
sans renoncer
que souffrir
pour faire mourir
Orchestre
Jérome
Pour l'orchestre divin
qui clique sa nouba
sans bruit
sans mélodie
dans le murmure de l'harmonie
la chanson et le refrain
du disque.
Avec la partition
Dans le songe
de mon imagination
ma vision sans illusion
ses rêveries sans désir
de mon espérance
lit les phantasmes
ambitionels
de l'utopie
Les chimères sans but rêvent
Joie spaciale
Jérome
Ma félicité
dans le ciel de l'olympe
se poulaille
sans paradis
je m'intéresse
sans m'introduire
pour m'importer
quabd le sang m'emporte au loin
dans les sphères inhibées de l''space sans temps ni moeurs
je ris
je plais
pour convenir
au souvenir
mon âpreté sans fiel
et mon découragement
m'apporte la tristesse et la désolation
le chagrin et la douleur
alors que le mal
et ma peine
souffre de souffrance
sans tourment
d'affliction
de dégoût
de mélancolie
Mes calices
mon déplaisir et mon amertume
L'accident de l'affaire
sans épisode
est l'événement
de l'histoire sans incident, malgré les mésaventures de circonstance
La conjoncture peut bien crever
l'entreprise n'a qu'a se terminer
dans le hasard sans liaison et sans intrigue
les passades de l'avenir sont le destin et la destinée
de l'aventure
Le vin des cieux
Jérome
La vigne
et le vin
goutte
le tord-boyaux et la gnôle de l'alcool
Dans l'empire des cieux
le pays de l'âbime
l' état second
du royaume fécond
Je revit immensité
l'infini
dans la superficie divine des dieux iconographes
de la surface
de notre territoire noir
sans horizon incongrus
qui dans le milieu du cosmos
vit le parage
des places.
Ma localité et mon lieu
sans intervalles
me rend distant
de l'éloignement écart-type
et le trajet
ans l'écartement par la route
du chemin du ciel
Revoir l'atmosphère
Revoir le cosmos
Revoir l'éther
Revoir l'air
Revoir l'espace.
Solitaire corrompu
Jérome
Le solitaire sans diamant
se corrompt
sans détérioriration
Il se putréfie
et se croupir dans sa moisissure détériorée
pour se corrompre dans l'infection viciée
qui se gâte
dans l'abîme attaque
et ronge le pourrit
L'âpreté du fiel
le découragement de la tristesse
La désolation désolée
le chagrin de ma douleur
et le mal de ma peine
vit la souffrance, le tourment
de l'affliction de mon dégoût
La mélancolie et le calice
du déplaisir : sang fiel
L' amertume.
Espoir fertile
Vie riche
Champs fertile
Espaces fructueux et généreux
Fleurs plantureuses
Abondance d'odeurs productives et inépuisable
Je fais le plein, vaste atmosphère
Sang génial et utile
Mais fécond
Emoi
Jérome
Il se plaindre et gémit
pour piauler sansgeindre.
L'épouvante de la nature craintive
le meurt de peur
le prend de panique
dans affolement général .
L'alarme angoissée craint sa frayeur propre.
L'inquiétude terroriste
le prend de terreur.
L'Olympien suprême, théologique
se délice dans le sublime.
Céleste est le parfait Dieux
Les racines
Jérome
Le pivot de mon attache
se radicelle
sans bouture
pour ma fibre
qui germe
dans l'origine mative.
Commencement étymologique du principe qui germe sans tubercule, sans racines.
Je suis seul
et singulier.
L'irremplaçablilté exceptionnelle
de mon incomparable introuvabilité est rare.
Le Trans est un.
Anormal, curieux et extraordinaire solitaire.
Qu'importe l'extravagant.
Enorme est l'univers.
Incroyable l'inouï.
Unique la joie.
Feu
Jérome
L'incendie qui s'embrase sans combustion est le brasier flambé de ma sinistre famille.
Le foyer qui déménage fume la lumière.
Lueur brillante.
Fanal signal sans ardeur.
La chaleur, l'exaltation de mon entraînement
permet la ferveur.
Je respire la fougue.
Je respire la véhémence.
Je respire la vivacité.
Sans conviction, sans trouble...
L'agitation, la révolution, l'amour....
Ma flamme me passionne.
Du feu.
Le livre
Jérome
Le volume
La brochure
L' écrit qui dit l'édition
Le factum sans libellés.
Livret d'opéra manuel.
Unique missel.
Oeuvre textuelle temporelle qui respire l'espace mortuaire.
La plaquette, le registre sente le carnet de l'album qui fait la partie du chant.
Le quart du livre.
Course
Jérome
Je trace dans le défilé.
La cavalerie circule.
Je décampe.
Je détale.
J'avance.
Pour se dépêcher, s'empresser l'oiseau vole, se répand.
Les praires s'étendent, communiquent.
La circulation prolongée hante le parcourt.
Poursuivre
Chercher.
Les nains essayent la tente,
Ils recherchent et battent en retraite.
La cour courtise.
Fréquement, les fouilles se répandent dans la poussière de la course.
Printemps
Jérome
Les fleurs et leurs pollen,
Ppoussieres de sable
Restes de cendres.
Débris
dépouilles.
Je ne veux rien
ou si peu
que la poussière m'envole.
Hasard
Jérome
L'hasardeux incertain est le problématique de mon aléatoire.
J'inspire,
Je renifle,
Je ronfle,
Je souffle,
Je souffre,
J'absorbe,
Je m'aére.
J'exhale les fumées expirées.
J'hume l'expression répandue.
Mourrir vite pour vivre le lendemain.
Feu de lumière imature
Jérome
Qu'importe le sort
Le signe
Le cachet
L'indice et le monogramme finissent.
Le sceau total sans montant.
Le nombre.
Vivre
Jérome